Si vous suivez un peu youtube, vous avez pu voir une multitude de vidéos d’influenceurs annonçant qu’ils allaient fermer leur chaîne ! Mais alors qu’est-ce qui leur passent tous par la tête ? Tout simplement une vision nette des conséquences d’une évolution de l’algorithme de ce réseau social de Google. Est-ce que le SEO va émerger dans les communautés de vidéastes ?
Celà fait un petit moment que je voulais faire un article dédié à Youtube, car j’ai travaillé pour des marques avec des personnalités qui en sont issues. Mais les derniers événements ont un peu accéléré les choses car ils mettent en lumière quelque chose que l’on retrouve sur le web en général. Avant d’en parler en détails, il faut déjà expliquer le monde de la sphère Youtube et son fonctionnement.
Comment gagne t’on de l’argent sur Youtube ?
La manière “directe”
C’est celle que les youtubeurs diffusent à dose homéopathique : il s’agit de publicités qui sont soit visionnées soit cliquées comme sur les moteurs de recherche. Les estimations répandues parlent de 1€ les 1000 vues environ, mais ce chiffre est biaisé car de nombreux facteurs de pondération rentrent en compte, à commencer par les adblock utilisés à plus de 60% ainsi que des “charges” comme toute entreprise quoi (et éventuellement le “network”). Ainsi le revenu direct oscille entre 0,4 et 0,6€ en moyenne pour 1000 vues. Le youtubeur Absol l’explique très bien dans une de ses vidéos. L’intérêt est donc de multiplier les vidéos pour espérer toucher un maximum.
La manière indirecte
On en parle pas souvent, mais la manière indirecte est sans doute celle qui est la plus rentable pour les stars de youtube : vidéos entièrement sponsorisées, conventions, cadeaux offerts, placements de produits plus ou moins avérés, invitations dans des parcs, à l’étranger…
Sachez par exemple qu’une youtubeuse très connue m’avait demandé 4500€ pour une vidéo de 2 minutes entièrement sponsorisée. Une autre, 450 € pour parler de mon produit une vingtaine de secondes dans une vidéo “HAUL” (qui présente une “selection” de produits ‘aimés’), comptez une dizaine de produit par vidéo, vous avez une idée de l’addition finale ?
Ajoutez à celà la “réputation”, donc la notoriété qui ouvre des opportunité de travail “off-line” : campagnes de pubs, rôle dans des films, passage dans des clips, sortie de produits dérivés (livre, calendrier, agenda, bijoux…) comme l’on fait Natoo ou Andy Raconte.
On multiplie évidemment les réseaux “à la mode” comme instagram ou snapchat, sans oublier un blog, où des produits sont régulièrement montrés par ces influenceurs pour des prix allant de 150 à 800€ selon les cas de figure.
A la fin l’addition est très intéressante, et pour peu que l’on ait du succès, youtubeur est un métier qui rapporte. Une bloggueuse/youtubeuse m’avait confié gagner ainsi jusqu’à 40000€ certains mois, oui vous avez bien lu… mais attention je ne vais pas faire mon vieux con réac’-je suis le premier à dire “bravo” et à envier cette réussite … un peu comme les premiers seo qui se gavaient avec les publicités à l’époque ou l’algo de Google était aussi intelligent qu’une huître amnésique.
Comment devient-on célèbre sur Youtube ?
Ne snobez pas les petits cons qui ont réussi, ils ont pris au dépourvu tout le monde et tous les spécialistes je-me-la-raconte en marketing. Le sujet traité est important évidemment et comme dans de nombreux médias il y a des thèmes qui marchent, qui varient selon la mode etc…
Mais ce qui fait vraiment devenir un Youtubeur célèbre, en tout cas ce qui fait la différence, c’est d’exister en tant que “personnage”. Que ce soit physiquement comme des Cyprien, Mister V, Julia Gameuse etc… ou “virtuellement” à travers une excellente diction comme les chaînes infos, science, top etc… si l’univers créé est accrocheur, les abonnés affluent.
Comme dans la vie, le réseau joue beaucoup. J’ai ainsi discuté avec des youtubeuses qui m’avaient avoué être connue aussi parce qu’elles étaient amies avec telle ou telle personne qui avait déjà une chaine qui cartonnait, et de fil en aiguille, on en fait de la pub, on l’invite dans des vidéos (les abonnés de l’un découvrent le travail de l’autre et vice-versa), et si la personne réussit à être un personnage, le tour est joué : regardez Henri, le petit frère de la chaine “Le Rire Jaune” comment il a pris du grade, tout comme Fred, l’assistant du “Joueur du Grenier” qui fait maintenant intégralement parti de son univers.
Certaines chaines développent ainsi de véritables “familles” qui se rapprochent dans leur forme au émissions de plateau TV comme “TPMP” et autre “enfants de la télé” : on peut ainsi citer le Studio Baggle, Golden Moustache, Le Woop, Lolywood etc…
Ainsi les chaines dépassant les 100 000 abonnés sont récompensées d’un trophée par Youtube, de même que pour le palier des 1 millions d’abonnés. Un peu comme les disques d”or. Mais de la même manière que les blogs qui rankent dans le top des requêtes, les chaines qui deviennent “visibles” sont draguées activement par les annonceurs et les networks.
Un network, c’est une espèce de structure qui est chargée de gérer et de développer la notoriété d’un youtubeur en triant ses propositions sur le volet. On arrive ainsi à des situations complètement hallucinantes comme celle qui m’a été raconté d’une interview d’une célèbre chanteuse organisée par le network ; la youtubeuse a du lire en vitesse sa bio sur wikipedia car elle ne savait pas qui c’était. Le tout pour faire les yeux doux face caméra contre un beau chèque. Ceci est un exemple parmi d’autre.
C’est un peu désespérant pour les petites marques, car un youtubeur peut potentiellement adorer votre produit mais ne pas voir votre “dossier sur la table” parce que son network ou son agent l’a préalablement filtré ! De cette manière j’ai ainsi eu des retours de personnalités de youtube qui voulaient tester mon produit parce qu’un autre youtubeur connu en a fait l’éloge dans une de ses vidéos. Oui c’est un monde cruel pour toi, petite marque sans chèque.
Est-ce rentable pour les marques ?
Celà dépend de l’objectif. Le but premier souvent est lié à l’image, on associe un youtubeur à de la modernité et un capital sympathie que les marques recherchent. Quand un influenceur a votre produit dans ses mains, celà devient un argument commercial puissant pour placer celui-ci partout dans le commerce ou sur le web.
En ce qui concerne la rentabilité directe, ça dépend de ce que vous vendez. Il faut en effet savoir que la base de “fans” du youtubeur est qualifié selon la thématique de sa chaîne. Et si vous ne misez que sur le nombre, vous pouvez avoir de mauvaises surprises.
Par exemple, j’avais organisé une convention pour une marque avec une armée de youtubeurs que j’avais invité. Plus de 4000 000 d’abonnés potentiels rassemblés dans la salle, des centaines de milliers de vues, mais à peine quelques ventes au final et un gros stop de la part de la direction pour répéter ce genre d’opération.
Un autre exemple : une vidéo de dotation produit avec une chaine beauté à succès >>record de trafic sur le site (donc un intérêt pour le produit avéré) mais une cinquantaine de commande au final soit à peine 25% de plus que la normale. Ben oui, vous croyez que l’armée d’ados qui sont abonnés ont les moyens de mettre 15/20€ pour votre produit ? Donc attention à ne pas mettre des moyens démesurés en la matière, surtout si votre marque a une tréso limitée. Privilégiez les plus humbles et faites-vous la main avec.
Mais tout n’est pas si noir, car le fait d’avoir eu cette visibilité “rassure” le youtubeurs un peu moins connus qui n’auraient sans doute pas accepté de deal si vous veniez du néant.
Par contre si votre marque parle de gaming ou de produit de beauté, de mode, vous avez de fortes chances de faire de bonnes ventes.
Est-ce que les Youtubeurs et Youtubeuses sont sympas ?
Allez, je mets volontairement un petit topo là dessus car beaucoup se demandent comment sont la plupart des youtubeurs dans la “vraie vie”. Aussi surprenant que celà va vous paraître : oui, ils ou elles sont très sympas à côtoyer. Et les plus aguerris sont même assez “simples” avec beaucoup de recul sur leur travail. Le problème réside dans le fait que certains s’enferment dans leur personnage, et une certaine jeunesse peut s’exprimer avec fierté, de ce fait il y en a qui tombent irrémédiablement dans le l’auto-contemplation voire du dédain. La conséquence du succès sans doute ?
Mais il ne faut pas leur en vouloir, ils ne font que vouloir gagner de l’argent, et c’est un peu le rôle des marketeux aussi non ? Ne vous fiez pas à leur airs naïfs, les gros youtubeurs sont beaucoup plus malins et intelligents qu’ils ne le laissent transparaître, j’en ai été le premier surpris quand j’en ai rencontré.
La plupart sont gentils, mais ce ne seront pas vos amis pour autant
Le professionnalisme de certains ne doit pas vous rendre dupe, ils vont faire leur job pour votre demande et après à 95%, vous n’en entendrez plus jamais parler. Même si vous les gâtez en attention et en cadeaux, ils sont déjà bien habitués à ce genre de manège. Mais tout n’est pas à jeter, car dans le lot il suffit d’une seule vraie rencontre, pour verrouiller quelque chose de plus naturel. J’ai par exemple fait appel à un youtubeur très connu pour une oeuvre caritative située très loin de chez lui. Il n’a pas hésité à se déplacer et à filmer sa journée pour faire de la pub à une association sans rien demander en retour, alors que la plupart du temps vous devez prendre en charge hotel+deplacement+repas+un eventuel cachet conséquent.
Quels sont les Youtubeurs qui ont le plus d’abonnés ?
Le top 10 des youtubeurs les plus populaires en France
- Cyprien – 10 153 388 abonnés
- Norman fait des vidéos – 8 293 414 abonnés
- Squeezie – 7 498 627 abonnés
- Remi Gaillard – 6 028 172 abonnés
- Mister V – 3 604 673 abonnés
- Le Rire Jaune – 3 408 089 abonnés
- Natoo – 3 088 017 abonnés
- Andy -2 908 694 abonnés
- Studio Bagel – 2 836 185 abonnés
- Joueur du Grenier – 2 787 618 abonnés
Le top 10 des youtubeurs les plus populaires dans le monde
- PewdiePie -51 944 475 abonnés
- Movies-44 964 723 abonnés
- HolaSoyGerman-30 666 537 abonnés
- JustinBierberVEVO-26 521 060 abonnés
- Youtube Spotlight-25 498 679 abonnés
- RihannaVEVO-23 817 201 abonnés
- Smosh-22 532 019 abonnés
- elrubiusOMG-22 474 347 abonnés
- OneDirectionVEVO-21 3445 655 abonnés
- TaylorSwiftVEVO-20 758 068 abonnés
Quels sont les critères de classement deYoutube ?
Les critères de positionnement sur la sainte page d’accueil se font en fonction de vos goûts en matière de visionnage évidemment, mais la page qui est ciblée c’est celle des “Tendances” : une sorte de mise en avant de vidéos populaires ou “remarquables”.
Les youtubeurs les plus malins ont très vite compris les critères essentiels qui feront sourire les SEO qui lisent cet article :
- Le nombre de visionnage (notoriété directe)/abonnés
- Le nombre de partages
- Le nombre d’interactions (embded, commentaires…)
- Le CTR (taux de clic) sur la vignette qui illustre la vidéo.
- Le temps de visionnage (dit Watchtime), la rétention quoi.
- Le taux de rétention relatif : est-ce que la vidéo laisse un maximum de viewers jusqu’à la fin ?
- Le nombre de “likes” (pouces bleus)
- Le nombre de liens Dofollow externes
- Les mots clefs dans le titre
- La présence de sous-titre ‘à la main’ (apportent du contenu textuel)
- Le nombre de minutes “cumulées” sur les vidéos
- Si la vidéo est monétisée (mieux mise en avant par Youtube a priori)
Ainsi on a vu se développer massivement le “putaclic” : des vidéos dont la vignette est incitative avec un titre accrocheur et très visible, ça ne vous rappelle rien les SEO ? 😉
Dans les vidéos, les youtubeurs n’hésitent pas à répéter comme des robots de bien vouloir s’abonner, partager et liker la vidéo plusieurs fois durant la séquence. Les commentaires ont beau s’en plaindre, il ne demeure pas moins que celà est devenu presque une norme.
Qu’est-ce qui a mis le feu aux poudres sur youtube ?
Voilà tout celà était bien beau, mais un beau jour Google a mis à jour l’algorithme de son site de vidéo et tout a été chamboulé : des chaines connues ont perdu des abonnés, une partie des abonnés n’a pas été mise au courant de la sortie de nouvelles vidéos… on a alors cru d’un “bug” mais la situation persistante a installer une crainte dans le milieu des youtubeurs.
En regardant les pages américaines, ils se sont aperçus que Youtube laissait de plus en plus de visibilité à des vidéos de chaines de TV, annonceurs et autres vidéos d’infos au détriment des chaines classiques. C’était à prévoir à vrai dire, vu la consommation exponentielle de la vidéo sur le net et il était inévitable que youtube cherche de l’argent ailleurs.
La transformation de la page tendances de youtube en sapin de noël est ainsi qu’une question de temps. Celà a donc été perçu comme une mauvaise nouvelle à commencer par le Youtubeur le plus célèbre de la planète : PewDiePie qui a littéralement pété un plomb et menacé youtube de supprimer sa chaîne si la situation n’était pas rétablie !
Autant dire que le manque à gagner doit être significatif pour que des stars du réseau social soient aussi tranchés.
La sphère francophone n’a pas non plus tarder à réagir avec des vidéos expliquant le problème de manière plus ou moins hypocrite (on tue la création, gna gna gna…), mais d’autres ont été nettement plus francs. A tel point que les égos ont été mis à rude épreuve, à commencer par le “Clash” IbraTV/Squeezie qui est plus une discussion animée qu’autre chose.
Bon même si la vidéo d’Ibra renifle la testostérone et la jeunesse, le fond est intéressant car il parle de “test”, un peu comme on le fait en SEO. Il a ainsi profité de sa notoriété pour inciter la communauté à s’abonner en masse à sa chaine en échange de quoi il la supprimerait ! Il explique ensuite avoir testé le comportement de l’algo de youtube pour démontrer l’inutilité de la notion d’abonnement dans le ranking d’une vidéo (qui n’est même pas apparue dans ‘tendances’).
Certains youtubeurs ont pris les devant en profitant de leur base de fans hardcore pour quémander sur des plateformes de dons de type tipeee, ulule, etc… afin de se faire verser un salaire ! Et le pire c’est que ça marche !
En quoi l’algorithme de Youtube a t’il évolué dernièrement et comment ranker désormais?
Vous l’aurez compris, même si l’onglet ‘tendances’ reste prisé, youtube est un moteur de recherche assez old school en terme de référencement. Sur Twitter, Laurent Bourrelly a dit dernièrement qu’on pouvait ‘ranker comme dans du beurre’, je le rejoins. J’avais fait des test en 2012 avec du bon gros keyword stuffing en description et ça marchait, j’ai même eu une ou 2 vidéo à plus d’1 million de vues !
Maintenant, il faut raisonner comme dans du SEO traditionnel, avec un texte long et dense, qui réponde à la requête et on peut y mettre moins de “gants” que sur le référencement naturel classique. Testez, vous verrez. Je vous en ferai une démonstration dans un prochain billet.
Ce qui a vraiment changé, c’est la non prise en compte des “likes” et la fréquence de parution des vidéos sur une chaîne. En gros, ceux qui en postent une par jour sont “récompensés”, ceux qui en postent moins perdent des abonnés. C’est aussi pour celà que certains Youtubeurs “disjonctent”.
Mais ne soyez pas naïfs, ce changement est aussi une manière de youtube de privilégier la monétisation et la rentabilité du moteur de recherche. En effet, les vidéos longues sont plus susceptibles d’attirer les annonceurs et d’y poser plus de pubs et donc privilégiées en terme de visibilité sur le réseau youtube.
La baisse de la qualité : une conséquence de l’algorithme
Les youtubeurs ont été victimes du succès de la plateforme. En effet, au tout début, le côté accessible et artisanal de ce réseau social a permis l’emergence d’un nouveau média qui concurrence désormais la TV. Des petits jeunes sont devenus des superstars avec des vidéos humbles, humoristiques, informatives, tuto etc… puis le besoin de notoriété additionné à l’apparition de la monétisation a vite transformé youtube en une espece de “TV Bis” : on reproduit ce qui marche ailleurs, des unes racoleuses, des vidéos inutilement longues pour rentrer dans un schéma monétisable… les moyens de réalisation devenant de plus en plus sophistiqués : HD, 360°, etc…et le nombre de chaînes ayant explosé, le prix d’entrée sur youtube devient de moins en moins abordable. Mais c’est aussi la qualité générale qui en pâtit, même si de nombreux contre-exemples existent.(Epenser, NotaBene…)
Ce qui change, c’est que le succès des youtubeurs a transformé la passion de certains en création de contenus pour de la monétisation, rendant une partie de celui-ci un peu insipide. Ajoutez à ce paysage, l’apparition de vidéos issues de la TV et on peut dire que délivrer ce que les gens veulent, c’est sans doute le rôle de l’algo mais c’est aussi les laisser dans le fond. Je ne sais pas vous, mais même si je suis en grand consommateur de Youtube, j’ai de plus en plus de mal à trouver des contenus réellement intéressants sans êtres inondés de vidéos ‘parasites’ (les 5 moments les plus genants sur Twitch, les pranks avec des filles sexy…), on se croirait sur la home de Yahoo 🙂
Les Youtubeurs doivent-ils se mettrent au SEO ?
C’est assez hallucinant de voir en même temps Google faire des pubs sur des youtubeurs sur Twitter et de leur ôter le pain de la bouche niveau monétisation. Alors que jusque là, les concepteurs de contenus à succès étaient chouchoutés par Youtube : locaux dédiés, invitations, trophées, assistants marketing aloué… à voir comment les relations avec cette sphère évoluera et si tout restera aussi “rose bonbon” qu’avant.
Dans tous les cas, je pense que de la même manière que nous SEO avec nos petits sites, arrivons à faire notre beurre parmi les grandes marques en “manipulant” l’algo, les youtubeurs devront trouver d’autres vecteurs pour rester dans le haut du pavé et l’une d’entre elle qui n’est pas encore bien développée, c’est le SEO !
C’est pourquoi je vous prédis que dans pas longtemps, les vidéos vont de plus en plus se positionner par rapport à des requêtes et avec des techniques traditionnelles utilisées en référencement. C’est à dire des signaux issus de mouvements “extérieurs” : recherche, viralité etc… Même si celà peut paraître débile de faire une description à rallonge d’un format vidéo, c’est une technique qui marche. Et on le sait, les robots aiment bien manger du texte…